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STÉPHAN GRONDIN REÇOIT OFFICIELLEMENT
SON PRIX DU DJ PRÉFÉRÉ DES QUÉBÉCOIS 2006


Montréal, 12 mai 2006 - C’est dans les studios de la radio de CIBL 101,5 FM (Radio-Montréal), où il était l’invité de l’émission Amnésique électronique, que Stéphan Grondin recevait le trophée qui le consacrait DJ préféré des Québécois et Québécoises, au terme du sondage du TOP 10 – DJ Québécois 2006 du site LESTUBBIES.COM.




Rappelons que Stéphan Grondin a été consacré, le 11 avril dernier, DJ préféré des Québécois et Québécoises pour une troisième année de suite. Les amateurs du célèbre DJ seront très gâtés dans les prochaines semaines, puisqu’ils auront la chance de voir et entendre leur DJ à plus d’un endroit :

« C’est mon premier trophée en plus de 20 ans de carrière et j’en suis très fier », affirmait le principal intéressé. « Il aura une place de choix dans mon studio… et dans mon cœur !! ».


> UN MAL À L'AISE DÉPLORABLE!!
TOUT LE MONDE EN PARLE!!


J'ai été un peu gêné lorsque Chantal Pary est passée en entrevue. Il ne m'appartient pas d'interpréter ses intentions, ni à personne d'autre dailleurs... Malgré le récit décousu et les sauts du coq à l'âne lors de l'entrevue, j'y crois tout de même. Mais il y a une simple question qui m'est venue en tête et qui me rend bien triste.

Pourquoi diable, si elle posait se geste pour dénoncer la convergeance, n'a-t-elle pas volé un magazine (celui que vous voulez, admettons 7 Jours), un journal (encore celui que vous voulez, admettons Le Journal de Montréal) et un CD (je me rends... la compilation de Star Académie)???

N'aurait-ce pas lancé un message plus clair, plus crédible et plus cohérent?


> ARIANE MOFFATT
LE COEUR DANS LA TÊTE

Disons-le tout de suite, elle n’est pas tombée dans la facilité avec ce deuxième opus. Pas question d’essayer de conquérir un auditoire plus large en faisant des sacrifices pour plaire aux radios commerciales. Hip, hip, hip! Hourra!

Ma première impression de ce disque fut la même que lors de l’écoute de Kid A de Radiohead, qui avait suivi l’immensément populaire OK Computer. Le groupe, tout comme Ariane ici, nous avait lancé une balle courbe magistrale qui en avait confondu plus d’un.

Ça n’est pas un départ radical par rapport à Aquanaute, mais c’est quand même plus exploratoire musicalement — les bidouillages électroniques ne se travestissent pas et l’instrumentation acoustique est franche et directe — et plus mature en ce qui concerne l’écriture.

On nage encore dans son univers très personnel et poétique, mais peut-être un peu plus personnel que sur son premier tout de même. Une chose est sûre, toutefois, les émotions sont intensément vécues sur Le coeur dans la tête, autant dans son ensemble que sur la pièce qui porte ce titre et qui marque à mon avis le véritable début de Le coeur dans la tête.

Mais ne vous méprenez pas, une émotion intensément vécue ne signifie pas que ce soit sombre ou pesant. Le reggae de Montréal est sans doute une des pièces les plus ensoleillées cette année tandis que la réalisation de Farine Five Roses — un clin d’oeil aux célèbres néons du bas de la ville — est renversante. Les machines humaines de Motus 3f, Ari et Jean-Philippe Goncalvez nous ont pondu là un véritable bijou onirique, probablement ma pièce préférée du disque.

Parmi les autres gemmes sur Le coeur, il y a la lecture superbe qu’Ari fait de la pièce Imparfait de son mentor et ami, Daniel Bélanger. Après une intro a cappella, elle s’accompagne au piano sans autre artifices.

Se perdre et son «rap» en wolof livré par un des frères Diouf; Retourne chez elle, qui a un fort potentiel radiophonique; la jazzy Will You Follow Me, qui est digne des plus grandes pièces pop; et la «pièce cachée» du disque, Laboratoire amoureux, sont autant d’exemples du fait que Ariane Moffatt est en voie de devenir un véritable trésor national.


> LE FILM LA HAINE VOUS CONAISSEZ! C'EST UNE RÉALITÉ MAINTENANT!

"Vous savez, l'autre jour, une Française disait que ces jeunes délinquants avaient reçu beaucoup d'aide de la part du gouvernement français. Elle stipulait dans sa colère que la «République» avait fait construire des gymnases et des complexes sportifs à ces jeunes afin de les rendre plus heureux. Elle semblait exaspérée ne comprenant pas du tout le ras de bol de ces jeunes. Son discours était simple et direct: ce sont des voyous, un point c'est tout!

Question: Peut-on parler de délinquance, de voyous lorsque le vandalisme a été répertorié dans plus de 175 municipalités?

Selon moi, sans vouloir défendre le vandalisme la situation qui se passe en France n'est que la pointe de l'iceberg sur l'épineux problème de l'immigration.

Ces jeunes (LA PLUPART FILS D'IMMIGRANTS, NÉ EN FRANCE) sont des exclus et font face à un véritable problème social.
Sans emploi ni sans avenir, ces jeunes sont complètement désemparés et personnellement, je crois que l'attitude du ministre de l'Intérieur ne fera qu'alimenter d'autres conflits.

Comment expliquer que ces jeunes nés en France ne puisse pas s'épanouir et ne sont tout simplement pas capable de se trouver un emploi? Je crois que cela est du en partie aux préjugés de la part de la majorité des Français. On les insulte sans prendre pour acquis que cette manifestation n'est que le reflet du ras-de-bol de ces jeunes.

La soi disante République ne doit pas sombrer dans la démagogie et dans la tagente des idéologies d'extrême droite. Ce n'est par la création de complexes sportifs que l'État va régler le problème de ses jeunes défavorisés.

La France doit rediriger son tir et être à l'écoute de ce problème par une intégration et non par une politique d'exclusion en favorisant des programmes de discrimination positive afin de diminuer les tensions et créer un terrain d'entente.

Est-ce que cette situation pourrait arriver au Québec? La réponse est non puisque par expérience, plusieurs Maghrébins trouvent plus facilement du travail ici que ce soit dans le domaine public ou privé comparativement en France. Le racisme est tellement criant en France que certains Français ne n'ose même pas marche sur le même paté de trottoir qu'un Arabe.

Voyez-vous sans se rendre compte par l'exclusion, les Français ont crée un véritable problème avec la construction et l'étalement des banlieues favorisant la «ghettoïsation». Si nous devons prendre conscience du problème de l'immigration et l'intégration nous ne devons surtout pas répéter les mêmes erreurs que la France.


> Gala de l'ADISQ : Pierre Lapointe l'emporte et... s'emporte

Favori depuis le dévoilement de la liste des nominations, Pierre Lapointe a remporté six Félix au total. Le chanteur a profité de la tribune qui lui était offerte pour critiquer l'attitude frileuse des radios commerciales.Grand favori avec 13 nominations, Pierre Lapointe n'a pas eu droit à un couronnement facile, hier soir, lors du 27e gala de l'ADISQ. Son univers a récolté six Félix au total. Lapointe - c'est un patronyme de plus en plus populaire dans le showbiz québécois! - a remporté à titre personnel les prix de la mise en scène, de l'album populaire et de la révélation de l'année.«C'est beaucoup pour un petit gars comme moi», a-t-il dit au moment d'accepter le Félix révélation. L'instant d'après, il a prouvé qu'il était un homme en critiquant ouvertement les radios commerciales. «Vous avez un pouvoir énorme. C'est merveilleux ce que vous avez fait avec Les Trois Accords. Merde, réveillez-vous!» a-t-il lancé, après avoir fait l'éloge du bouillonnement actuel de la scène musicale québécoise et rendu hommage à ses pairs- Yann Perreau, Ariane Moffatt, Malajube, DobaCaracol et d'autres.

TOUT UN MONDE CULTUREL À DÉCOUVRIR !



DÉLIVREZ-MOI


--> UNE OEUVRE TOUCHANTE

Sortie prévue: 12 mai 2006

À sa sortie de prison, après avoir purgé 10 années de réclusion suite à la mort suspecte de son amoureux, Annie retourne dans sa petite ville. Elle y retrouve sa fille, Sophie, maintenant adolescente, ainsi que la mère du défunt qui a élevé la petite en l’absence de sa « vraie mère ». Annie doit réapprendre à vivre et oublier les démons du passé mais ce n’est pas chose facile. Elle va se trouver un emploi en usine, un appartement et tenter de se reprendre en main sous le regard bienveillant de sa fille qui brûle de curiosité envers cette mère accusée de meurtre et honnie de tous les autres qui connaissent son histoire. Sophie va donc tenter de renouer contact, de ramener un souffle de vie dans cette mère à la dérive. Mais, cela s’avère difficile alors que la mémoire des gestes et la persistance des morts forment un joug des plus difficiles à porter. Délivrez-moi est donc ce dialogue entre le spasme de vivre et l’attirance réconfortante que peut représenter la mort pour ceux qui ne voient plus de pertinence à continuer à exister. Un exorcisme essentiel duquel Annie n’a pas toutes les chances de ressortir vivante mais sa fille Sophie a plus d’une corde à son arc et la petite est habitée par cet acharnement qui rend les gamines de 13 ans tout à fait irrésistibles.

Mot du réalisateur Denis Chouinard

La concoction de ce film a débuté sur de bien étranges prémisses. Tout d’abord motivé par l’envie de faire un film au féminin, où une galerie de femmes de différentes générations se côtoieraient, je me suis rapidement heurté au mur du doute. Est-ce que la voix que je voulais prêter à ces femmes sonnerait vraie si elle venait de moi? J’ai bien tenté à l’époque, tout de suite après la sortie de L’Ange de goudron, de vaincre cette peur, mais en vain. Après plusieurs mois de travail, je n’avais accumulé qu’un fil narratif et le profil psychologique de quelques personnages. Ce que j’appelai mes Premières boues à l’époque, sans songer que j’allais m’y enliser.

C’est à ce moment que – à la suggestion d’un producteur – j’ai pensé à demander la collaboration de Monique Proulx. Nous avions déjà siégé sur un comité et la chimie avait bien passé entre nous. Rock’n’roll et pas du tout politically correct la fille. J’aimais ça. Et comme je voulais que Annie croyait aux esprits (c’était le titre de travail à l’époque) soit un tantinet grinçant et sulfureux, je savais que Monique pourrait être la libératrice de ce projet. Une rencontre lors d’un petit déjeuner nous a mis rapidement sur la même longueur d’ondes et puis la locomotive s’est mise en marche. Nous n’avons plus jamais regardé dans le rétroviseur. La collaboration fut totale et après plusieurs mois de dur labeur, le scénario était là devant nous. Dès cette étape, nous savions que nous avions potentiellement un film très fort à la clé. Maintenant, il fallait lui donner forme.

Avec l’aide de Réal Chabot et de la Coop Vidéo de Montréal, on a élaboré la plate-forme de travail. J’avais vu Céline Bonnier au Quat’sous dans La Cloche de verre et j’ai su à cet instant qu’elle pouvait jouer le rôle d’Annie. On m’avait parlé de Juliette Gosselin et je suis allé la voir dans Nouvelle-France et là aussi je savais que j’avais le numéro gagnant. Mon amour inconditionnel du film Entre la mer et l’eau douce (que je considère comme peut-être le plus grand film fait au Québec) m’avait toujours porté à rêver de travailler un jour avec Geneviève Bujold. Le rôle de Irène lui fut proposé. Et, comme Céline et Juliette, Geneviève fut séduite par le scénario. En rajoutant Patrice Robitaille, Pierre-Luc Brillant, Danielle Fichaud, Gregory Hlady, Pierre Collin et Nicole Leblanc, je savais que j’avais une solide distribution avec laquelle je pouvais partir à la guerre.

Le tournage fut à l’image de tous les films que l’on fait au Québec : trop court! Mon Dieu! Quels miracles pourrions-nous accomplir si on nous laissait le temps de faire autre chose que de courir après des horaires de travail insensés? Mais avec l’aide du jeune surdoué à la caméra qu’est Steve Asselin et de la force tranquille de Patrice Bengle aux décors nous avons fait du mieux que l’on a pu. Là aussi la chimie fut très bonne et on a pu bouger très rapidement d’une séquence à l’autre. Les comédiens incendiaient l’espace de jeu devant la caméra. Sorel, Huntingdon, Valleyfield. Des lieux insolites où l’on n’imaginerait pas une équipe de cinéma débarquer à la pêche aux images et pourtant nous y étions, convaincus de donner une image différente de ce Québec contemporain des petites villes mono industrielles.

Une fois les images en boîte, ce fut la migration vers le troglodisme. Enfermé dans une caverne loin de la lumière du jour – aux côtés de Michel Arcand – on a cherché à donner un sens à tout ça. Ce sera à vous d’en juger. Claude Fradette a alors sorti sa guitare de l’étui et a couché près de 40 minutes de musique pour cimenter le tout. Et puis tout y était. Le film était là. Vous pouvez maintenant suivre le singulier parcours d’un fille qui sort de prison pour retourner chez elle, dans une ville qui pourrait être Sorel. Le parcours d’une Survenante.

Mot de la co-scénariste Monique Proulx

Il y a de ça des mois – et bientôt des années -, Denis m’est arrivé avec son projet : un titre, une situation de départ, une esquisse de personnages. J’ai immédiatement tout aimé : le titre d’abord, qui a eu le don de m’allumer même s’il a disparu entre temps (Annie croyait aux esprits), la situation de départ explosive (une jeune femme sort de prison et vient récupérer sa fille), les strates potentielles vertigineuses du personnage (criminelle ou victime? forte ou fragile? candide ou retorse? Ou tout cela à la fois?).

Avec Denis s’est élaboré un long voyage de confiance et de stimulation mutuelle, et du choc répété de nos deux esprits les étincelles n’ont pas cessé de jaillir, pavant la voie pour une écriture lumineuse et profonde.

Plus qu’une simple histoire de retrouvailles entre une mère et sa fille, plus qu’une interrogation sur la possibilité de racheter le passé, Délivrez-moi est une méditation sur la pulsion de vie et de mort, de bien et de mal, qui s’affrontent partout, en chacun de nous, en chaque atome de vie.

Ecrit par nightlife, le Vendredi 12 Mai 2006, 15:26 dans la rubrique "MUSIQUE ET FILMS".
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